vendredi 23 mars 2018

ALEP.


ALEP ou les briseurs de rêves

Acrylique sur toile 
0,60cm/0,60cm






J'avais lu, peu de temps auparavant, qu'il y avait un groupe de jeunes qui, dans les décombres d' ALEP, racontaient des histoires aux enfants traumatisés par la guerre. Ces enfants avaient perdu le sommeil,,, et ces jeunes leur racontaient les mille et une nuit pour les aider à s'endormir dans l'enfer de la mort. J'avais été très émue par cet épisode. Effectivement, qui se souciaient donc de ces centaines d'enfants, livrés à eux-même dans la rue, orphelins désemparés dont on suppose que le moindre bruit, la moindre flamme, le moindre cri devaient réveiller leurs souffrances? Nous, en Europe,  et ailleurs, du reste, nous dormions sur nos deux oreilles... Mais il est vrai que nous ne pouvons pas porter  toute la misère du monde sur notre dos. ALEP, ALEP, ALEP, comme un cri d'au secours. C'est aussi cette détresse que j'ai voulu peindre. A quoi servons nous? Que faisons nous? Qui sommes nous les humains pour sacrifier tant d'enfants à la terreur de la guerre,? quand cesseront-nous de nous battre? ALEP, c'est comme un cri pour moi...
Le couteau de peintre représente, en quelque sorte la souffrance et la terreur de la ville. La brosse fine et longue d'où sortent les contes et les enfants racontent les bonheurs et les rêves cassés.
Pour le petit d'humain que je ne connais pas et qui réveille ma culpabilité et ma conscience...












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