dimanche 22 novembre 2020

Coronavirus 2020 en peinture.

Soleil noir : Coronavirus 

Acrylique, techniques mixtes sur toile.

Dimensions : 80/80 cm .

 

La panthère de neiges (2019). Sylvain Tesson : 

"...Définition de l'homme: créature la plus prospère de l'histoire du vivant. En tant qu'espèce, rien ne le menace : il défriche, bâtit, se répand. Après s'être étendu, il s'entasse. Ses villes montent vers le ciel. ....Dans ses tours, l'homme du XXI éme siècle habite le monde en copropriétaire. Il a remporté la partie, songe à son avenir, lorgne sur la prochaine planète pour absorber le trop-plein. Bientôt, "les espaces infinis"deviendront sa vidange..."
























Détresse, suicide, paranoïa, dépression, désespoir...

Liberté, espoir, imagination, rire, bonheur, amitié, amour, partage...

 

"...Pendant le confinement, les hommes enfermés dans les cages de leurs appartements comme des animaux ont pu voir derrière les barreaux de leurs fenêtres passer des renards, des sangliers, des chevreuils, des canards, des biches ou des cerfs. Une ironique inversion des valeurs s'est opérée : parqués dans un zoo comme des animaux, les humains voyaient les animaux vivre comme eux dans les villes : ils déambulaient, ils furetaient, fouinaient, ils vidaient les poubelles pour trouver à manger, ils faisaient du tourisme, ils visitaient la ville. c'est à peine une allégorie, pas même une métaphore." 

La vengeance du Pangolin (2020) Michel Onfray

Un an peut-être écarte ses deux textes sur la nature humaine.

Le constat est amer. La ville s'engloutit sous les détritus du covid. Marasme économique, affolement, dégénérescence de l'empire des humains. 

2022 - Quelques mois plus tard, les hommes et les femmes libérés de leur angoisse existentielle et de leur phobie d'être contaminés par le virus se sont crus enfin libres de continuer à vivre normalement, mais ils se sont aliénés tout seul dans leur grande ville car la liberté de penser n'est pas la liberté de circuler. En 2022, les voilà à nouveau enfermés dans un carcan d'idées qui les empêche d'avancer et de se révolter / la guerre en Ukraine fait table rase du passé, on obéit, on vote, on ne critique plus rien, s'estimant heureux de vivre ou...de survivre : la dépression collective s'est bien installée, malheur à celui qui ose relever le tête. L'apathie est de rigueur, les gaulois réfractaires se sont transformés en poules mouillées. Souvient toi : 1984!